Engagés dans la création ou la renaturation d'espaces verts

Nous sommes engagés dans la création d’espaces verts à plusieurs niveaux.

Notre accompagnement s’étend aussi bien aux clients privés qu’aux communes.

Nous mettons en place des projets de restauration et renaturation de zones naturelles. De plus, nous œuvrons à l’intégration de zones végétalisées au cœur des villes en remplaçant, par exemple, les surfaces bétonnées par des espaces végétalisés.

Notre Unité dédiée aux « Ressources durables et biodiversité » joue un rôle de soutien pour l’ensemble de nos départements et services.

Vérifier l’absence d’impacts sur l’environnement : l’exemple d’un projet de géothermie

Le site du projet "Kuebebierg" se trouve à Luxembourg-ville, sur la partie nord du plateau du Kirchberg, couvrant une superficie d'environ 38 hectares, actuellement utilisée à des fins agricoles. La première étape consiste à élaborer un schéma d'urbanisation pour créer un premier plan d'aménagement. Dans ce cadre, il est prévu de mettre en place une exploitation géothermique pour les besoins en chauffage et refroidissement. 

La nappe aquifère du Grès de Luxembourg est utilisée comme réserve d'eau potable nationale, et sa présence est connue sous le plateau du Kirchberg. Afin de préserver cette ressource en eau, une connaissance précise des différentes nappes d'eau potentielles est nécessaire. 

Pour ce faire, trois forages de reconnaissance doivent être réalisés. Le premier avait pour but d'obtenir des informations complètes sur la géologie jusqu'à une profondeur de 150 mètres et de déterminer la présence d'une nappe aquifère dans les couches du Keuper. Même si la présence d'eaux souterraines dans les couches du Keuper à cette profondeur est peu probable, il était essentiel de vérifier et de documenter cette présence ou absence par des investigations in situ.

Les deux autres forages ont pour objectif de décrire de manière précise les couches du Grès de Luxembourg ainsi que les couches de marnes sous-jacentes, tout en mesurant la profondeur de la nappe aquifère du Grès de Luxembourg.

Avant de réaliser ces forages de reconnaissance, un screening-EIE (Evaluation des incidences sur l'environnement) doit être réalisé. Il s’agit d’une évaluation sommaire des incidences sur le sol, les eaux de surface et les eaux souterraines, la flore, la faune, la biodiversité, l'air, le climat, le paysage et le patrimoine culturel. 

La mise en place des sondes géothermiques nécessite une bonne connaissance de la géologie et de l’hydrogéologie sur le site. Au préalable, il est important d’estimer si ces investigations sont exemptes de risques de pollution pour l’environnement et quelles mesures doivent être prises pour éviter toute contamination des eaux souterraines. A la suite de ces études et des forages de reconnaissance, le concept de géothermie pourra être affiné. « La prise en compte de tous les impacts sur l’environnement intervient très en amont dans le cadre d’un nouveau projet d’urbanisation d’une telle envergure », explique Sarah Bouillon, Chef de l’unité « études environnementales ».